Technicité et relationnel des équipes paramédicales

“Tout au long du parcours de soin et quel que soit le mode de prise en charge, il y a une grande richesse d’échanges avec les patients. Leur temps de présence varie d’une unité à l’autre. Malgré une charge de travail non négligeable, il est primordial que les infirmières demeurent à l’écoute des patients même si les soins les accaparent beaucoup. L’équipe paramédicale fait preuve de réactivité et d’autonomie.”

Mme Sophie Henon-Hilaire, Directrice des soins

Assistantes médicales

L’assistante médicale (il y en a une dizaine par secteur) est souvent le premier interlocuteur du médecin traitant, son contact lors de la toute première prise en charge. Les assistantes assurent une mission d’accueil téléphonique, avec pour objectif de savoir faire préciser la demande du médecin qui appelle le CGFL, en posant les »bonnes » questions, qui permettront de prioriser les demandes et surtout de bien orienter chaque appel vers le bon interlocuteur, de manière à ne pas perdre de temps dans la prise en charge.

Les assistantes médicales interviennent également auprès des patients, d’autant plus en hôpital de jour où elles accueillent le patient, avant de les orienter vers les infirmières. Parfois, après la première cure de chimiothérapie, le patient appelle, plus que d’un conseil médical, il a besoin d’être rassuré. Les assistantes médicales sont aussi fréquemment en contact avec les proches qui n’hésitent pas à appeler. Enfin, elles sont en lien avec le service social pour tout ce qui relève de la prise en charge à 100 %.

Formation EFEC

Au CGFL, le dossier médical unique suit le patient. C’est l’assistante médicale qui en est responsable, qui le gère et veille à sa bonne tenue et au classement rigoureux de chaque document. C’est aussi un gage de la qualité de la prise en charge. La saisie informatique de l’ensemble des comptes rendus relève également des missions essentielles de l’assistante médicale. Chaque décision thérapeutique ou médicale fait l’objet d’un compte rendu, inséré dans le dossier médical. Parallèlement, une copie est toujours adressée au médecin traitant, même si le patient a initialement été adressé au CGFL par un spécialiste. De façon générale, il est primordial que toutes les données soient à jour. Derrière chaque dossier, il y a un patient.

Manipulateurs en electro-radiologie

Le manipulateur en électroradiologie effectue des examens d’imagerie médicale. Spécialiste des scanners, des radios et des échographies, il participe aux diagnostics et traite, grâce à la radiothérapie, des maladies comme le cancer.

Contenu de formation

  • Bases des incertitudes de précision des traitements : Notion d’incertitude de positionnement, mouvements des organes, recommandations ICRU,
  • Conséquences cliniques des erreurs de positionnement : Exemples ORL, prostate, poumon, stéréotaxie …
  • Les méthodes d’imageries de contrôle : Généralités sur l’imagerie KV, MV, paramètres d’acquisition (kV, mAs, collimation, fi ltres), DRR, CBCT, infrarouges,
  • Considérations radiobiologiques de l’imagerie de contrôle : Interactions photons-matière, rappel de base, effet photoélectrique, effet Compton
  • Choix des organes de référence par localisations : Rappels  anatomiques, problème des fiduciels, os versus tissus mous,
  • Irradiations en conditions stéréotaxiques,
  • Mesure de la dose délivrée par imagerie de contrôle : Méthodes de mesure, incertitudes, rôle des paramètres d’exposition, fréquence,
  • Principes d’analyse des imageries : Règles d’acquisition des imageries, critères de qualité des images, analyse et quantifi cation des déplacements, règles de correction, principes de validation on-line et off-line, vérifi cation après déplacements, exemples cliniques,
  • Particularités des vérifications par équipements : Exemples sur accélérateur classique, Trilogy, TrueBeam, Elekta,
  • Responsabilités, partages des tâches, délégation.
Examens d’imagerie médicale