Le cancer colorectal est le deuxième cancer en termes de fréquence chez les femmes (après le cancer du sein) et le troisième chez les hommes (après le cancer du poumon et le cancer de la prostate). 43 336 nouveaux cas ont été signalés en 2018 (24 035 hommes et 20 837 femmes). Ce cancer est la deuxième cause de décès par cancer en France: 17 117 décès par cancer colorectal estimés en 2018 (9 294 hommes et 8 390 femmes). Près de 95% des cancers colorectaux sont diagnostiqués après 50 ans chez les hommes comme chez les femmes. (Source e-cancer)
Mais, détecté tôt, le cancer colorectal se guérit dans 9 cas sur 10.

Le dépistage, tous les 2 ans, pour les femmes et les hommes âgés de 50 à 74 ans est donc un réflexe de santé essentiel. La survie à 5 ans est supérieure à 90% si le cancer est détecté à un stade précoce.

Il permet aussi de repérer une lésion précancéreuse, appelée polype, et de la traiter avant qu’elle n’évolue en cancer.

En cas de facteurs de risques (antécédents personnels ou familiaux de de polype, cancer, ou de maladie du côlon) ou de symptômes digestifs (douleurs abdominales, troubles digestifs, présence de sang dans les selles) , une surveillance et un suivi adaptés seront mis en place par le médecin.

Kit dépistage cancer colorectal

En pratique :

  • Si vous êtes concerné(e) par le dépistage du cancer colorectal, c’est-à-dire âgé(e) de 50 à 74 ans et sans facteurs de risque, vous recevez, tous les 2 ans, un courrier vous invitant à retirer le test auprès de votre médecin traitant à l’occasion d’une consultation
  • Votre médecin s’assure que vous ne présentez pas de symptômes ou de risques particuliers liés à des antécédents personnels ou familiaux
  • Il vous remet ensuite le test de dépistage
  • Il est également possible de demander un kit de dépistage chez le médecin traitant sans attendre d’invitation

Le test est simple et rapide et se fait à la maison. Il consiste à prélever échantillon de selles à l’aide d’un kit et à l’envoyer à un laboratoire de biologie médicale qui l’analysera.

Le test ainsi que son analyse sont pris en charge à 100 % par la caisse d’assurance maladie sans avance de frais. Les résultats sont adressés sous 15 jours, au patient ainsi qu’à son médecin, par courrier.

En cas de test positif (4,6 % des cas), une coloscopie réalisée par un gastroentérologue est proposée. Comme tout examen médical, elle comporte des avantages et des inconvénients. Cet examen peut entraîner des complications dont les formes graves restent rares (3 cas pour 1 000). A noter que dans plus de 40 % des cas, la coloscopie ne détecte aucune anomalie. Elle détecte une lésion précancéreuse dans 51 % des cas, et un cancer dans 6 % des cas.

Source : e-cancer.fr

facteurs de risque

En cas de facteurs de risques (antécédents personnels ou familiaux de de polype, cancer, ou de maladie du côlon) ou de symptômes digestifs (douleurs abdominales, troubles digestifs, présence de sang dans les selles), une surveillance et un suivi adaptés seront mis en place par le médecin.

Le risque de développer un cancer colorectal augmente avec l’âge. Parmi les autres facteurs de risque, on retrouve :

– Les habitudes de vie telles qu’une alimentation trop riche notamment en graisses animales et en viande rouge, une inactivité physique, le surpoids, la consommation d’alcool et la consommation de tabac

– Les antécédents personnels et familiaux : le risque est plus élevé chez les personnes atteintes d’une maladie inflammatoire chronique de l’intestin (comme la maladie de Crohn ou la rectocolite hémorragique), d’une maladie génétique (polypose adénomateuse familiale) ou du syndrome de Lynch (ou HNPCC) et chez les personnes ayant un antécédent familial de cancer colorectal.