Patients et proches
Le CGFL, un hôpital et un Centre de recherche spécialisé en cancérologie.
Ensemble, dépassons le cancer.


Le CGFL est un hôpital et un Centre de recherche spécialisé en cancérologie.
Le CGFL fait partie des 20 Centres de Lutte Contre le Cancer (CLCC) regroupés sous la Fédération Unicancer.
Tous les CLCC exercent une activité 100% publique et jouent un rôle majeur dans l’offre de soins et la recherche. Ils participent, depuis leur création (ordonnance du Général De Gaulle du 1er octobre 1945), au service public hospitalier, avec la volonté permanente d’accroître la qualité et l’accessibilité aux soins.
Notre établissement propose un modèle de prise en charge personnalisée à chaque patient, tant en termes de soins qu’en matière de suivi et d’accompagnement.
L’offre de soins du CGFL englobe tous les traitements contre le cancer : chirurgie, radiothérapie, curiethérapie et chimiothérapie.
Chaque patient bénéficie de traitements adaptés, grâce à l’expertise approfondie et pluridisciplinaire des équipes médicales en oncologie.
La chirurgie
La chirurgie constitue un traitement de référence dans la prise en charge des cancers. Elle vise à retirer la tumeur ainsi que les tissus ou ganglions voisins susceptibles d’être atteints. Dans certains cas — comme après l’exérèse d’une tumeur mammaire, cutanée (notamment les sarcomes) ou digestive — une chirurgie de reconstruction peut être envisagée.
Lorsqu’une mastectomie est nécessaire, chaque fois que cela est possible, notre équipe propose une reconstruction mammaire immédiate. Le CGFL propose l’ensemble des techniques de reconstruction mammaires, y compris des lambeaux avec microchirurgie.
[ AU CGFL : Le département de chirurgie prend en charge la plupart des cancers de l’adulte. Les interventions sont pratiquées par une équipe de chirurgiens consacrant exclusivement leur activité à la chirurgie des cancers. Les patients bénéficient de parcours de soins innovants incluant la chirurgie ambulatoire, la réhabilitation améliorée après chirurgie (RAAC) ainsi que des protocoles de préparation optimisés (préhabilitation) ]
Le CGFL s’est doté d’un robot chirurgical DA VINCI XI
À la pointe de l’innovation, le robot chirurgical Da Vinci Xi installé au CGFL offre des mouvements de haute précision et intègre un système d’imagerie haute définition. De plus, la console chirurgicale peut être reliée à un système d’échographie, dont les images sont projetées directement sur l’écran de commande, afin de guider le chirurgien tout au long de l’intervention.

La chimiothérapie
La chimiothérapie désigne les traitements médicamenteux qui détruisent les cellules cancéreuses ou qui les empêchent de se multiplier. Elle peut être administrée par voie intraveineuse, par voie orale, par voie intramusculaire et plus rarement directement dans la tumeur. La chimiothérapie peut être adjuvante, concomitante et combinée à d’autres thérapeutiques.
Au CGFL, la chimiothérapie est préparée au sein même de notre établissement et peut être administrée en Hôpital de Jour, en hospitalisation conventionnelle.

La radiothérapie
La radiothérapie est un traitement locorégional qui utilise des rayonnements ionisants pour détruire des cellules cancéreuses tout en préservant les tissus sains et les organes avoisinants.
Elle peut être prescrite à visée curative ou palliative et peut être délivrée seule ou associée à d’autres traitements (exemple : chirurgie, chimiothérapie, hormonothérapie…).
Il existe deux types de radiothérapie selon la situation de la source d’irradiation par rapport au patient (interne ou externe)
- la radiothérapie externe
Les rayonnements sont produits par une machine appelée « accélérateur linéaire de particules ». Ils sont émis sous forme de faisceaux dirigés vers la zone à traiter.
Pendant le traitement, le patient est allongé et immobile sur une table, et la machine se déplace autour de lui.
La taille et la forme des faisceaux sont ajustées avec précision pour administrer la dose à la tumeur en limitant l’irradiation des tissus environnants.
- la radiothérapie interne ou curiethérapie.
Les rayonnements proviennent de sources radioactives qui sont placées au contact des tissus ou implantées à l’intérieur du patient. De fortes doses de rayonnements sont délivrés au plus proche de la tumeur.

Le CGFL est l’un des premiers Centres en France à s’être équipé d’un IRM Linac
Couplé à un système d’imagerie par résonance magnétique, cet appareil de radiothérapie révolutionne la prise en charge des patients en permettant des irradiations plus ciblées, plus précises, tout en assurant une protection maximale des organes sains avoisinants. Pendant toute la durée du traitement, cette imagerie non irradiante permet un contrôle visuel permanent de la tumeur et son suivi en temps réel. Il est également en capacité de prendre en compte, à chaque séance, les modifications anatomiques de la tumeur ou des organes de proximité, afin de pouvoir proposer au patient une radiothérapie « adaptative personnalisée ». Cette technologie innovante est particulièrement adaptée aux tumeurs mobiles ou très petites.

Le CGFL s’est doté de 4 machines de photobiomodulation
La photobiomodulation (PBM) est une technique qui utilise la lumière rouge ou proche infrarouge de différentes sources lumineuses dans le but de provoquer une réaction au niveau cellulaire.
Elle est utilisée pour ses propriétés antalgiques, anti-inflammatoires et de cicatrisation des tissus.
Elle est non invasive, non douloureuse et sans effet de chaleur au niveau de la peau.
La photobiomodulation peut être utilisée pour atténuer les effets de la chimiothérapie ou les conséquences liées à la radiothérapie. Elle peut être aussi proposée par le service anti-douleur de l’établissement, qui dispose d’un des 4 dispositifs aujourd’hui présents au CGFL.
AU CGFL, le plateau technique de radiothérapie est composé de :
1 Scanner dédié : Siemens SOMATOM Go.Sim
5 accélérateurs : 1 Varian Truebeam®, 1 Varian Novalis®, 2 Varian Halcyon®, 1 IRM Linac
1 Système de repositionnement surfacique VisionRT®
2 projecteurs de sources de curiethérapie
2 appareils de photobiomodulation : Caremin 650 et ATP38
La radiothérapie interne vectorisée au CGFL
Innovation thérapeutique de rupture pour le traitement de certains cancers métastatiques, la Radiothérapie Interne Vectorisée consiste en l’administration aux patients de petites molécules porteuses d’un atome radioactif, qui vont reconnaître et se fixer sur une cible exprimée ou surexprimée par les cellules tumorales.
Ainsi, la radioactivité délivrée directement sur les cellules tumorales va provoquer des dommages sur leur ADN stoppant la progression de la maladie.
Ces traitements sont administrés sous la responsabilité des médecins nucléaires, en étroite collaboration avec les oncologues médicaux.

L’immunothérapie
L’immunothérapie repose sur l’utilisation des mécanismes de défense du système immunitaire pour attaquer et éliminer les cellules cancéreuses. Au fil des décennies, plusieurs méthodes ont été explorées, avant que ne se développe récemment une approche particulièrement prometteuse : l’administration de médicaments visant à modifier le comportement des cellules immunitaires, en brisant leur tolérance envers les cellules tumorales et en activant ainsi leur capacité à les détruire.
Au CGFL, l’immunothérapie s’est désormais imposée dans deux grandes missions du centre : la recherche et le soin.
Au CGFL, l’immunothérapie s’est désormais imposée dans deux grandes missions du centre: la recherche et le soin.
En recherche, les équipes du CGFL mènent plusieurs travaux sur le rôle du système immunitaire et les mécanismes de résistance (notamment dans les cancers digestifs, cutanés, ou du poumon) ainsi que sur l’ADN circulant ou les cellules circulantes. Ces travaux visent à mieux décrire la réponse immunitaire anti-tumorale.
Du côté des soins, plusieurs patients du CGFL ont déjà pu bénéficier de ce traitement innovant dans le cadre d’essais thérapeutiques.
Ces essais, de phase I, II ou III, sont réalisés au sein du Centre de Recherche Clinique.

L’hormonothérapie
La multiplication de certains types de cellules malignes est dépendante des hormones. Il s’agit notamment des cancers du sein et de la prostate.
Cancer de la prostate et hormonothérapie : Il ralentit la croissance et la propagation des cellules cancéreuses de la prostate en bloquant leurs récepteurs ou en modifiant les taux d’hormones dans l’organisme.
Cancer du sein et hormonothérapie
Chez la femme non ménopausée :
- Les anti-œstrogènes sont le plus souvent proposés comme premier traitement pour une durée de 5 ans
- Les agonistes de la LH-RH sont envisageables au cas par cas, sur une durée de 3 à 5 ans
Chez la femme ménopausée :
- Les anti-aromatases sont le plus souvent proposés comme premier traitement pour une durée de 5 ans ou pendant 2 ans, suivi par un traitement par tamoxifène (pour un total de 5 ans de thérapie hormonale).
- Les anti-oestrogènes peuvent être proposés pendant 2 à 3 ans, suivis d’un inhibiteur de l’aromatase (pour un total de 5 ans de thérapie hormonale) ou, seuls, pendant 5 ans.
La radiologie interventionnelle
La radiologie interventionnelle est une technique diagnostique et thérapeutique dite « mini-invasive » qui permet d’atteindre des tumeurs profondes en utilisant les voies naturelles (comme le système urinaire ou digestif), le réseau vasculaire (artères ou veines), ou en empruntant un trajet court et sans danger à travers un organe
Ces interventions sont guidées par des techniques d’imagerie (scanner, échographie, endoscopie), permettant de visualiser l’intérieur du corps sans recourir à une chirurgie ouverte.

La radiothérapie interne vectorisée au CGFL
Le CGFL s’est doté de 4 machines de photobiomodulation.
La photobiomodulation (PBM) est une technique qui utilise la lumière rouge ou proche infrarouge de différentes sources lumineuses dans le but de provoquer une réaction au niveau cellulaire.
Elle est utilisée pour ses propriétés antalgiques, anti-inflammatoires et de cicatrisation des tissus.
Elle est non invasive, non douloureuse et sans effet de chaleur au niveau de la peau.
La photobiomodulation peut être utilisée pour atténuer les effets de la chimiothérapie ou les conséquences liées à la radiothérapie. Elle peut être aussi proposée par le service anti-douleur de l’établissement, qui dispose d’un des 4 dispositifs aujourd’hui présents au CGFL.
