Unité de phase précoce
Présentation
Parmi les missions du CGFL, la recherche clinique représente depuis plusieurs années une activité importante. C’est sous cette impulsion qu’en 2001, l’Unité de Phase Précoce (UPP) à été créée. Reconnue depuis 2010 comme Centre labellisé pour les phases précoces (CLIP²) par l’INCa (Institut National du Cancer), c’est la seule unité labellisée au niveau du cancéropôle Grand-Est. Cette labellisation a été étendue en 2015 à l’immuno-oncologie (partenariat CHRU Besançon) et à l’hématologie (partenariat CHU Dijon) afin de mettre à profit l’expertise des cliniciens des différentes équipes et permettre l’élargissement du territoire couvert, pour améliorer l’accessibilité aux patients à l’innovation thérapeutique.
Qu’est-ce qu’une étude clinique de phase précoce ?
Une étude clinique de phase précoce (ou essai de phase I/II) a pour objectifs :
– de tester la sécurisé d’emploi d’un nouveau médicament (administré seul ou en association avec une autre thérapie),
– d’évaluer son devenir dans l’organisme,
– d’obtenir les premiers résultats d’efficacité anti-tumorale.
Ces médicaments innovants proviennent soit de la recherche menée par des laboratoires pharmaceutiques, soit de la recherche académique après avoir été testées préalablement en laboratoire. Ces études sont conduites chez l’Homme que lorsque les preuves sur la sécurité de l’emploi sont suffisamment connues.
Une réelle opportunité pour les patients
Cette unité a pour vocation de faire bénéficier aux patients atteints d’un cancer un accès à des thérapies innovantes. Plus particulièrement, c’est une réelle opportunité pour les patients qui ont bénéficié de tous les traitements standards sans succès.
Quels moyens pour la prise en charge des patients ?
L’unité de Phase Précoce dispose d’une autorisation à mener des recherches biomédicales de phase I et phase II précoces conformément aux termes de l’article L1121-13 du code de santé publique. Elle est sous la responsabilité du Dr Isambert, Oncologue Médical.
L’ensemble de l’unité s’étend sur 200 m² au 4ème étage du CGFL, au sein d’un service d’hospitalisation conventionnel. Elle comprend 7 chambres individuelles et 3 fauteuils pour les courts séjours dédiés. La réalisation de ces essais est assurée par une équipe dédiée, oncologues médicaux, infirmières, attachés de recherche clinique, techniciens de recherche clinique. Cette activité rassemble également des intervenants de différentes disciplines : radiothérapie, hématologie, imagerie médicale, biologie et pathologie, biostatistique, pharmacien, recherche translationnelle.
Au total, une équipe de plus de 50 personnes concourent à la conduite de l’activité.
Quelques chiffres clés (2018) :
– 10 essais de phase précoce en cours d’inclusion
– 140 patients inclus dans un essai clinique de phase précoce
L’UPP du CGFL en résumé:
– des locaux, et un service personnel dédié et formé à la recherche,
– une reconnaissance de son expérience nationale et internationale,
– une visibilité dans toute l’interrégional Grand-Est,
– un vrai engagement dans la recherche clinique par la promotion interne d’essais cliniques