Le CGFL lauréat d’appels à projet

Le CGFL lauréat PLBIO2020-INCa

 

INCa cancerLe CGFL a été lauréat de l’appel à projets : Projets libres de Recherche « Biologie et Sciences du Cancer (Projet Libre BIO 2020) de l’INCa pour 3 projets (1 en tant que coordinateur et 2 en tant que partenaire) parmi les 35 retenus.

Ces projets s’inscrivent dans le cadre du partenariat avec l’UMR 1231 INSERM (Dijon) et couvrent des sujets clés de la recherche en Cancérologie : l’immunothérapie (Projet 1) et les vésicules extracellulaires  (Projets 2 et 3).

  • Projet 1 : «  Ciblage de l’IL1ß pour augmenter l’efficacité de la chimio-immunothérapie du cancer bronchique non à petites cellules ».

Ce projet, coordonné par le Pr François GHIRINGHELLI (CGFL/INSERM1231), vise à comprendre les mécanismes de résistance aux immunothérapies notamment ceux impliquant une cytokine appelée IL-1 dans le cancer du poumon. La compréhension de ces mécanismes renforcera l’importance d’utiliser, en clinique, des traitements incluant un anti-IL-1 pour les patients, afin qu’ils tirent un bénéfice maximal de la chimio-immunothérapie.

  • Projet 2 : « Rôle des flotillines dans la perturbation de l’adhérence intercellulaire via la génération d’exosomes ».

Porté par trois équipes, d’expertise complémentaire dans l’étude des vésicules extracellulaires : Dr Cécile GAUTHIER-ROUVIERE (coordinateur, CNRS INSERM UMR5237, Montpellier), Dr Guillaume VAN NIEL (INSERM 1266, Paris) et Dr Jessica GOBBO (CGFL/INSERM 1231, Dijon), ce projet vise à comprendre le rôle de certaines protéines appelées flotillines – exprimées dans des mini-cellules circulantes dans le sang (exosomes) – dans la progression du cancer du sein et des cancers rares comme le sarcome. Sa réalisation aura un fort impact dans le domaine de la biologie des cellules cancéreuses et ouvrira de nouvelles perspectives thérapeutiques pour le diagnostic des tumeurs agressives surexprimant les flotillines.

  • Projet 3 : «  Reprogrammer le métabolisme pour augmenter l’immunogénicité des vésicules extracellulaires tumorales et l’efficacité des thérapies ciblant les points de contrôle immunitaire dans le mélanome ».

Le CGFL est également partenaire du projet coordonné par le Dr Sandrine POIROT (CNRS ERL 5294 – INSERM UPS UMR 1037, Toulouse en partenariat avec le Dr Carmen Garrido, CGFL/ INSERM1231, Dijon) qui vise à reprogrammer le métabolisme lipidique des vésicules extracellulaires tumorales (mini-cellules libérées par les cellules cancéreuses) afin d’augmenter l’efficacité des thérapies ciblant les points de contrôle immunitaire dans le mélanome.

Pour plus d’infos : https://www.e-cancer.fr/Institut-national-du-cancer/Appels-a-projets/Appels-a-projets-resultats/PLBIO-2020

 


Le CGFL : lauréat  de l’appel à projets Cancéropôle Grand Est

 

canceropole grand est

Le projet EffetFRAC, porté par le CGFL (unité de radiothérapie préclinique et translationnelle et radiobiologie), a été financé à hauteur de 15 000€ suite à l’appel à projets lancé par le cancéropôle Grand Est qui a sélectionné 6 projets de recherche dans la grande région.

Le projet EffetFRAC permet d’évaluer l’association chimiothérapie / immunothérapie ainsi que l’effet dose de la radiothérapie selon le fractionnement sur l’expression d’une protéine (PD-L1), cible des traitements anticancéreux actuels.

Détails du projet :

L’immunothérapie, traitement basé sur la réactivation du système immunitaire, représente une véritable révolution dans la prise en charge des  patients atteints de cancer.
La radiothérapie, quant à elle, consiste à délivrer des rayonnements pour détruire les cellules cancéreuses en bloquant leur capacité à se multiplier. Ce traitement est envisagé dans la prise en charge de nombreux cancers, notamment le cancer du rectum. L’évolution des techniques en radiothérapie permet réaliser des traitements délivrant de fortes doses avec moins de séances. Ces modulations de schémas de traitement, appelés fractionnement, ont un impact sur la réponse immunitaire anti-tumorale.

Tout l’enjeu de la recherche clinique aujourd’hui est de déterminer quel type de fractionnement induit la meilleure réponse immune et la meilleure induction des cibles d’immunothérapie afin d’optimiser le traitement des patients. Dans ce projet, le CGFL propose ainsi de regarder comment les différents types de schémas de radiothérapie peuvent influencer la réponse immunitaire sur 80 patients traités pour un cancer du rectum localisé.

A partir d’échantillons de tumeurs prélevées avant et après radiothérapie, l’effet de la radiothérapie sera évalué, selon le fractionnement, sur l’expression de la protéine PD-L1, qui est une cible d’immunothérapie anticancéreuse. La détection de PD-L1 par technique d’immunohistochimie sera analysée par un logiciel d’analyse d’images.

Les résultats devraient permettre de déterminer le schéma de radiothérapie le plus opportun à associer à une immunothérapie. L’efficacité de ce type d’association pourra alors être évaluée, chez l’homme, grâce à un essai clinique.

Pour en savoir plus : https://www.canceropole-est.org/la-recherche/soutien-la-recherche/resultats-des-appels-projets-du-canceropole-est